Témoignage : organiser un camp à l’étranger
De nombreux patros vont sillonner la Belgique pour réaliser leur camp pendant que d’autres groupes eux ont choisi de partir à l’étranger. Au Patro Saint-Pancrace de Dalhem, 16 Aventuriers, 3 animateurs et 3 cuistots se sont lancés le défi de vivre leur camp en dehors de nos frontières. Mélie, présidente et animatrice, nous raconte l’organisation, la différence avec un camp traditionnel en Belgique et la structure de ce type de projets.
Le camp à l’étranger des grands est l’une des traditions du patro de Dalhem, connais-tu les origines ?
Mélie : En 2015, les animatrices des grands ont proposé à leur section de se lancer dans le projet. Le groupe est parti en Autriche en 2016. Depuis, le projet est repris et tous les 3 ans la plus grande section part à l’étranger en juillet en plus du camp d’août avec les autres.
Organiser un camp à l’étranger, c’est vraiment différent d’un camp traditionnel ?
Même si ce voyage reste un camp, il demande plus d’organisation et de préparation vu qu’il se déroule en dehors de la Belgique. Afin de pouvoir permettre à tous les animés de partir, nous récoltons de l’argent pendant 2 ans pour que la participation des parents soit minime au cout du voyage.
Etant donné que nous partons en section, cela modifie la dynamique du groupe et entraine une cohésion plus forte. Cela veut aussi dire qu’il faut gérer tout ce projet à quelques animateurs ce qui demande du temps et de l’organisation même si le reste de l’équipe nous a beaucoup soutenu. Une fois le camp arrivé, hormis l’organisation du voyage en lui-même, la préparation est plus ou moins similaire à un camp en Belgique. On planifie nos activités, on prépare les jeux, le matériel, etc.
Comment avez-vous structuré votre projet ?
Tout d’abord, nous avons lancé des évènements au profit du projet et nous avons choisi la destination avec les animés. Ensuite, l’épidémie de covid est venue mettre son grain de sel et perturber l’organisation. Nous avons dû suspendre les animations du dimanche et les activités pour le projet.
Après ces longs moins de suspens, nous avons repris la préparation du projet, ainsi les évènements/ventes intensivement pour pouvoir partir comme prévu en juillet et avoir les fonds nécessaires. Nous sommes maintenant prêts pour le grand départ !
Un camp à l’étranger, on en parle comment ?
Ce n’est pas le premier projet dans notre Patro, les animés et les parents étaient déjà au courant que nous allions débuter celui-ci. En septembre, nous avons présenté le projet dans sa globalité aux aventuriers, nous avons échangé sur les destinations possibles puis la Tchéquie a été choisie.
Nous avons proposé des activités et ajouté les idées des aventuriers dans le but d’établir un programme pour atteindre nos objectifs. Après avoir été arrêté par le confinement, nous avons organisé une réunion de présentation du projet avec les parents. D’autres réunions ont eu lieu au fur et à mesure de l’avancée du projet. Pour faciliter la communication avant et durant le voyage, un groupe Facebook a été créé.
Un conseil pour un patro qui hésite à se lancer dans un projet de camp à l’étranger ?
C’est une expérience inoubliable, qui nous apprend beaucoup et qui nous fait vivre un voyage exceptionnel ! Cela demande un grand investissement mais ça en vaut la peine.
Si tu as envie de connaitre la suite des aventures du patro de Dalhem en Tchéquie, n’hésite pas à suivre leur page Facebook.
